Biographie

Raymond Thiberge est né le 10 octobre 1880 et décédé le 12 décembre 1968 dans sa quatre-vingt-neuvième année.
A l’âge de 23 ans, il devient par concours organiste à Châtillon-sur-Seine et enseigne simultanément le piano dans de nombreuses institutions.
En 1921, Raymond Thiberge quitte Châtillon-sur-Seine pour enseigner à l’École Normale de Musique de Paris. En 1931, il crée son propre Institut de Pédagogie Musicale, qui deviendra en 1934 un institut d’enseignement tout à la fois général et musical.
L’activité de l’Institut Pédagogique Raymond Thiberge sera poursuivie jusqu’en 2012 par sa fille adoptive Roseline Thiberge.
Révolutionnaires en leur temps, ses conceptions, qui s’appuient sur la pensée de Descartes et Rameau, n’en restent pas moins toujours d’actualité : « L’échec du laborieux n’est pas une fatalité. »
Nombre de conférences et de concerts publics accréditent sa théorie sur « l’éducation réfléchie des réflexes », destinée à corriger « les erreurs d’utilisation des facultés humaines ».
Ces conférences et concerts seront salués par la critique de l’époque. Ainsi, de nombreuses personnalités : André Maurois, Georges Duhamel, Noëlle Gallon, Yvonne Lefébure, Jean Doyen…, reconnaîtront en lui un éminent pédagogue.
Outre la publication de nombreuses méthodes d’apprentissage, Raymond Thiberge écrit une série d’articles pour la « Vie Claire » et édite des ouvrages de grande valeur pédagogique comme Une nécessaire révolution dans l’enseignement pianistique ou L’art de mieux apprendre.
Par ses conceptions pédagogiques scientifiques, Maître Thiberge a inscrit son enseignement dans l’époque moderne et ouvert une voie nouvelle « pour mieux apprendre ».